Le parcours d’Olivier Roy à Vichy 

J'ai, dès le plus jeune âge, exercé les arts sous de multiples formes : la peinture et le dessin, la musique avec l’apprentissage du violon et de la flûte à bec, le théâtre, la danse, le chant.

À 16 ans, je fréquentais assidûment l'atelier de sculpture de Michel Renaud.

À 19 ans, j'étais élève au Conservatoire Libre du Cinéma Français, je devenais assistant réalisateur, travaillais sur des séries pour la télévision et sur des courts métrages.

C'est après mon service militaire effectué au sein de la Cellule Audiovisuelle de la Gendarmerie Nationale que je découvris à Washington & Lee University aux États-Unis le théâtre : Sophocle ! Énorme choc.

Je revenais en France et suivais différents cours de théâtre. Je fus l'élève de Niels Arestrup au Théâtre École du Passage considéré comme le meilleur cours de tout Paris.

C’est dans cette perspective que je complète ma formation par un cycle d’études de quatre ans à l’Académie d’Art de la Parole auprès d’Évelyne Guilloto.

Je deviens en France un spécialiste du "chœur parlé" ou "chœur antique" cette manière de dire la poésie à plusieurs voix.

Je crée JOZE, compagnie de théâtre avec les camarades du Théâtre École du Passage.

Cette compagnie voit mes premières mises en scène et devient le Théâtre de l’Homme en janvier 2003.

Comme directeur de compagnie et acteur, je pratiquais le théâtre comme un boulanger fait son pain.

Une cinquantaine de spectacles de toutes formes jalonnent ces années de travail.

Deux rencontres sont pour moi décisives. La première avec Pierangelo Summa, immense spécialiste du masque italien.

Avec lui, j’approfondis les formes d’expression populaire (masque, comedia del' arte, grotesque, théâtre médiéval, conte) ainsi que les arts de la rue (théâtre sur tréteaux, cirque, différentes formes de carnaval).

Ma collaboration est fructueuse et donne lieu à de nombreuses créations et manifestations entre 1995 et 2015 en particulier La Parade du Géant Edgard, Artaud le Théâtre et la Peste, Œdipe Roi, Les Fourberies de Scapin, Le Jeu de Don Cristobal de F.G. Lorca ou encore Le Semeur de Joie.

La deuxième rencontre fondamentale est avec Jean-Christophe Roux, pianiste concertiste, merveilleux artiste.

Elle est déterminante pour la création du spectacle EXTASE le récital Hugo-Liszt et pour ma sensibilité artistique.

Après 10 ans passés comme chef d'entreprise avec les magasins Point Bio où je parvenais à poursuivre tant bien que mal la création.

C'est par l'écriture que je maintiens ce lien et des textes que je recueille sous le nom "Les Quotidiennes".

À Vichy, où je suis maintenant installé avec mon épouse, je reprends l'activité artistique par le biais de la peinture.

​​​C'est à partir d'une expérience riche et profonde autour de l’œuvre de Victor Hugo que mon travail actuel de peintre s'oriente et se nourrit de prime abord : je peins tout autant que je dis l'encre, la couleur, l'âme humaine.

Souvent, avant de peindre, j'entends un texte ! C'est très, très particulier. J'aspire à faire de très grands formats, est-ce dû au théâtre ?